Differences between French and English

greg   Thu Jun 15, 2006 1:19 am GMT
German cases are not derrived from Latin, English is a Germanic language and an estimate of 20-25% of the IndoEuropean languages are Romantic ones!


germanic and latin different sinfamily name..
some words are same because it come from proto-language..nothing to do with latin..
greg   Thu Jun 15, 2006 1:24 pm GMT
Je suis assez d’accord avec Travis et Kirk. (Travis : mir fehlt Zeit, mich auf relativ angemessenes Deutsch auszudrücken, also werde ich später versuchen, den ganzen Post zu übersetzen außer wenn Kirk und/oder Candy freundlicherweise für mich es tun würden).

La distinction faite par Travis et Kirk entre réalisation phonétique et système syntaxique sous-jacent est fondamentale. La première occulte souvent le second car si l’oralité fait indiscutablement partie du patrimoine humain, son caractère théoriquement fédérateur se heurte au mur d’incompréhension que les langues dressent entre les individus façonnés par celles-ci : le mythe de la Tour de Babel l’illustre bien. À moins de consentir aux efforts herculéens qu’exige, à l’âge adulte, l’acquisition d’une autre langue, les êtres humains sont relégués à leur misérable univers linguistique spécifique, condamnés qu’ils sont à s’enfermer dans un doux exil, relatif mais bien réel.

C’est exactement ce qui se produit quand, confrontée à l’oralité française (pour ce qui est de l’exemple qui nous occupe), une personne étrangère au système francophone en déduit spontanément une forme d’agglutination syntaxique — comme si l’oralité, forte de son formidable pouvoir de cloisonnement, justifiait en soi une telle mise en écho. Mais il n’en est rien.





<les grands hommes avaient annoncé>
[legRÃzomavetanÕse]

<le grand homme avait annoncé>
[l@gRÃtomavetanÕse]

Dans les deux cas l’agglomération lexicale phonétique caractéristique du français fonctionne à plein régime. Il n’en reste pas moins que la mise en œuvre du paradigme numérique disponible — soit [le]-[lez] vs [l@]-[la]-[l] — est patent pour l’article défini phonétique et, par conséquent, pour l’ensemble de la phrase. Le même type d’alternance est valable pour l’article indéfini phonétique : <des grands hommes avaient annoncé> [degRÃzomavetanÕse] vs <un grand homme avait annoncé> [9~gRÃtomavetanÕse]. Seuls les termes de l’alternance numérique varient : [de]-[dez] vs [9~]-[9~n]-[yn]. L’absence d’intonation proprement lexicale ne fait disparaître ni la structure syntaxique sous-jacente, ni les règles qui la gouvernent, ni même l’interfaçage syntactico-phonétique.

Réciproquement, chacune des réalisations suivantes est impossible : *[legRÃomavetanÕse], *[l@gRÃomavetanÕse], *[degRÃomavetanÕse] & *[9~gRÃomavetanÕse]. Et pourtant, si cette configuration adjectivale était possible, elle ne nuirait absolument pas à l’expression du nombre car celle-ci serait tout aussi efficacement rendue par la seule alternance numérique de l’article. Le phonétisme adjectival de pluralité du type [gRÃ]/[gRÃz] (au masculin ; car au féminin ce serait : [gRÃd]/[gRÃdz]) vient de surcroît, même s’il demeure obligatoire dans certains environnnements et absolument exclu dans d’autres : [bÕ]/[bon] = <bons>/<bonnes> —> [lebÕzami]/[lebOnzami] = <les bons amis>/<les bonnes amies> (environnement favorable à la phonétisation du pluriel de l’adjectif antéposé) mais [bÕ]/[bon] = <bons>/<bonnes> —> [lebÕpER]/[lebOnpER] = <les bons pères>/<les bonnes paires> (environnement défavorable à la phonétisation du pluriel de l’adjectif antéposé).

Il ressort que les régles régissant le caractère favorable ou défavorable de la phonétisation du pluriel de l'adjectif antéposé : 1/ sont indépendantes du caractère phonétiquement agglutinant du français — 2/ pourraient être supprimées sans nuire à l’expression du nombre et ainsi concourir à une agglutination phonétique optimisée puisqu’un son aussi ‘inutile’ que [z] pourrait être escamoté sans perte de sens.

En d’autres termes, à syntaxe équivalente, le français pourrait être encore davantage agglutinant à l’oral. Si tel n’est pas le cas, c’est qu’il existe des facteurs syntactico-phonétiques (tels que la liaison) qui interdisent, pour l’instant, cette évolution.
En conclusion, Brennus — et le cas particulier de l’adjectif antéposé le montre —, le français n’a pas une « tendency to run words together », mais plutôt une « tendency to run words together » selon un schéma phonosyntaxique déterminé puisqu’arbitraire, et contradictoire car il s'oppose¹ dans certains cas à cette « tendency to run words together ».


;)



¹ Ce fait est d'autant plus remarquable qu'en position isolée (c'est-à-dire en l'absence de toute agglutination phonétique) <grands> ne se prononce jamais [gRÃz] ; pareil pour <grandes> et [gRÃdz].
Candy   Thu Jun 15, 2006 1:31 pm GMT
<<also werde ich später versuchen, den ganzen Post zu übersetzen außer wenn Kirk und/oder Candy freundlicherweise für mich es tun würden).>>

I'd love to, but unfortunately the post is a little too long and technical for me to attempt it! ;)
Sander   Thu Jun 15, 2006 2:02 pm GMT
greg Thu Jun 15, 2006 1:24 pm GMT
Je suis assez d’accord avec Travis et Kirk. (Travis : mir fehlt Zeit, mich auf relativ angemessenes Deutsch auszudrücken, also werde ich später versuchen, den ganzen Post zu übersetzen außer wenn Kirk und/oder Candy freundlicherweise für mich es tun würden).

La distinction faite par Travis et Kirk entre réalisation phonétique et système syntaxique sous-jacent est fondamentale. La première occulte souvent le second car si l’oralité fait indiscutablement partie du patrimoine humain, son caractère théoriquement fédérateur se heurte au mur d’incompréhension que les langues dressent entre les individus façonnés par celles-ci : le mythe de la Tour de Babel l’illustre bien. À moins de consentir aux efforts herculéens qu’exige, à l’âge adulte, l’acquisition d’une autre langue, les êtres humains sont relégués à leur misérable univers linguistique spécifique, condamnés qu’ils sont à s’enfermer dans un doux exil, relatif mais bien réel.

C’est exactement ce qui se produit quand, confrontée à l’oralité française (pour ce qui est de l’exemple qui nous occupe), une personne étrangère au système francophone en déduit spontanément une forme d’agglutination syntaxique — comme si l’oralité, forte de son formidable pouvoir de cloisonnement, justifiait en soi une telle mise en écho. Mais il n’en est rien.

<les grands hommes avaient annoncé>
[legRÃzomavetanÕse]

<le grand homme avait annoncé>
[l@gRÃtomavetanÕse]

Dans les deux cas l’agglomération lexicale phonétique caractéristique du français fonctionne à plein régime. Il n’en reste pas moins que la mise en œuvre du paradigme numérique disponible — soit [le]-[lez] vs [l@]-[la]-[l] — est patent pour l’article défini phonétique et, par conséquent, pour l’ensemble de la phrase. Le même type d’alternance est valable pour l’article indéfini phonétique : <des grands hommes avaient annoncé> [degRÃzomavetanÕse] vs <un grand homme avait annoncé> [9~gRÃtomavetanÕse]. Seuls les termes de l’alternance numérique varient : [de]-[dez] vs [9~]-[9~n]-[yn]. L’absence d’intonation proprement lexicale ne fait disparaître ni la structure syntaxique sous-jacente, ni les règles qui la gouvernent, ni même l’interfaçage syntactico-phonétique.

Réciproquement, chacune des réalisations suivantes est impossible : *[legRÃomavetanÕse], *[l@gRÃomavetanÕse], *[degRÃomavetanÕse] & *[9~gRÃomavetanÕse]. Et pourtant, si cette configuration adjectivale était possible, elle ne nuirait absolument pas à l’expression du nombre car celle-ci serait tout aussi efficacement rendue par la seule alternance numérique de l’article. Le phonétisme adjectival de pluralité du type [gRÃ]/[gRÃz] (au masculin ; car au féminin ce serait : [gRÃd]/[gRÃdz]) vient de surcroît, même s’il demeure obligatoire dans certains environnnements et absolument exclu dans d’autres : [bÕ]/[bon] = <bons>/<bonnes> —> [lebÕzami]/[lebOnzami] = <les bons amis>/<les bonnes amies> (environnement favorable à la phonétisation du pluriel de l’adjectif antéposé) mais [bÕ]/[bon] = <bons>/<bonnes> —> [lebÕpER]/[lebOnpER] = <les bons pères>/<les bonnes paires> (environnement défavorable à la phonétisation du pluriel de l’adjectif antéposé).

Il ressort que les régles régissant le caractère favorable ou défavorable de la phonétisation du pluriel de l'adjectif antéposé : 1/ sont indépendantes du caractère phonétiquement agglutinant du français — 2/ pourraient être supprimées sans nuire à l’expression du nombre et ainsi concourir à une agglutination phonétique optimisée puisqu’un son aussi ‘inutile’ que [z] pourrait être escamoté sans perte de sens.

En d’autres termes, à syntaxe équivalente, le français pourrait être encore davantage agglutinant à l’oral. Si tel n’est pas le cas, c’est qu’il existe des facteurs syntactico-phonétiques (tels que la liaison) qui interdisent, pour l’instant, cette évolution.
En conclusion, Brennus — et le cas particulier de l’adjectif antéposé le montre —, le français n’a pas une « tendency to run words together », mais plutôt une « tendency to run words together » selon un schéma phonosyntaxique déterminé puisqu’arbitraire, et contradictoire car il s'oppose¹ dans certains cas à cette « tendency to run words together ».
;)

¹ Ce fait est d'autant plus remarquable qu'en position isolée (c'est-à-dire en l'absence de toute agglutination phonétique) <grands> ne se prononce jamais [gRÃz] ; pareil pour <grandes> et [gRÃdz].


conclusion:
german is not derived from latin
Adam   Mon Jul 17, 2006 5:37 pm GMT
"German cases are not derrived from Latin, English is a Germanic language and an estimate of 20-25% of the IndoEuropean languages are Romantic ones!


germanic and latin different sinfamily name..
some words are same because it come from proto-language..nothing to do with latin.. "


Is it my imagination, or have you written this post in English?
nguyenngocbaotran   Mon Jul 31, 2006 4:33 am GMT
My name is Tran. I'm in Vietnam. I want to study French online but I don't know any websites. Please show me some.
Thank you. My email is: bsnguyenhongchau@yahoo.com
Tran