The bee has thre kyndis. Ane es þat scho es neuer ydill, and scho es noghte with thaym þat will noghte wyrke, bot castys thaym owte, and puttes thaym awaye. Anothire es þat when scho flyes scho takes erthe in hyr fette, þat scho be noghte lyghtly ouerheghede in the ayere of wynde. The thyrde es þat scho kepes clene and bryghte hire wyngeʒ.
L'abeille a trois particularités. Tout d'abord elle n'est jamais oisive et ne tolère pas celles que la besogne répugne : elle les expulse et les exclut. Ensuite, elle prend de la terre entre ses pattes pour voler sans être trop facilement emportée par un coup de vent. En troisième lieu, elle garde ses ailes propres et brillantes.
Thus ryghtwyse men þat lufes God are neuer in ydyllnes. For owthyre þay ere in trauayle, prayand, or thynkande, or redande, or othere gude doande ; or withtakand ydill mene, and schewand thaym worthy to put fra þe ryste of heuene, for þay will noghte trauayle here.
Ainsi les justes qui aiment Dieu se gardent de tout loisir. Car soit ils s'affairent, priant, méditant ou lisant, ou faisant quelque autre bien, soit ils réprimandent les oisifs, leur signifiant qu'ils ne méritent point le repos céleste puisqu'ils refusent le labeur ici-bas.
Þay take erthe, þat es, þay halde þamselfe vile and erthely, that thay be noghte blawene with þe wynde of vanyté and of pryde. Thay kepe thaire wynges clene, taht es, þe twa commandementes of charyté þay fulfill in gud concyens, and thay hafe othyre vertus, vnblendyde with þe fylthe of syne and vnclene luste.
Ils prennent de la terre, s'estimant par là vils et terrestres, afin de ne point être balayés par une bourrasque de vanité et d'orgueil. Ils gardent leur ailes propres : ils observent en toute conscience les deux commandements de charité. Et ils possèdent d'autres vertus exemptes de la souillure du péché et des désirs impurs.
L'abeille a trois particularités. Tout d'abord elle n'est jamais oisive et ne tolère pas celles que la besogne répugne : elle les expulse et les exclut. Ensuite, elle prend de la terre entre ses pattes pour voler sans être trop facilement emportée par un coup de vent. En troisième lieu, elle garde ses ailes propres et brillantes.
Thus ryghtwyse men þat lufes God are neuer in ydyllnes. For owthyre þay ere in trauayle, prayand, or thynkande, or redande, or othere gude doande ; or withtakand ydill mene, and schewand thaym worthy to put fra þe ryste of heuene, for þay will noghte trauayle here.
Ainsi les justes qui aiment Dieu se gardent de tout loisir. Car soit ils s'affairent, priant, méditant ou lisant, ou faisant quelque autre bien, soit ils réprimandent les oisifs, leur signifiant qu'ils ne méritent point le repos céleste puisqu'ils refusent le labeur ici-bas.
Þay take erthe, þat es, þay halde þamselfe vile and erthely, that thay be noghte blawene with þe wynde of vanyté and of pryde. Thay kepe thaire wynges clene, taht es, þe twa commandementes of charyté þay fulfill in gud concyens, and thay hafe othyre vertus, vnblendyde with þe fylthe of syne and vnclene luste.
Ils prennent de la terre, s'estimant par là vils et terrestres, afin de ne point être balayés par une bourrasque de vanité et d'orgueil. Ils gardent leur ailes propres : ils observent en toute conscience les deux commandements de charité. Et ils possèdent d'autres vertus exemptes de la souillure du péché et des désirs impurs.