LAA - Juaquin en la caja! : « Basically anyone who was literate spoke Norman-French as his primary language, and thus, the majority of literary vocabulary became French. After speaking French fell out of favor after three centuries or so among the nobility and scholars, the thousands of French loan words remained part of English vocabulary, because these words were so commonplace. »
En gros, oui. Mais la situation était probablement légèrement plus complexe.
1/ « Norman French » ne veut *RIEN* dire. Les Outremanchais vétérofrancophones parlaient des *VARIANTES* de l'ancien français : variantes en diachronie (1066 = pas pareil que 1453), variantes en diatopie (issues des Îles britanniques mais aussi du continent : langue de la cour de France, langue normanno-picarde, oïl occidental etc), variantes nées des nécessités sociologiques (registre littéraire/vernaculaire, langue juridique, langue commerciale, langue diplomatique, langue poétique etc).
2/ C'est sans doute le bilinguisme ou la diglossie poussés à leur paroxysme — tant chez certains individus (voir Chaucer) qu'au niveau démographique en général (la francophonie s'est déversée depuis la sphère royale et aristocratique vers le menu peuple via l'Église, les lettrés, les fonctionnaires et autres commerçants) — qui sont à l'origine de la disparition de l'ancien français d'Outremanche et à son absorption (c'est une image bien sûr) au sein du moyen-anglais.
3/ Comme LAA - Juaquin en la caja! l'a indiqué avec justesse, le trésor lexical vétérofrançais ne s'est pas envolé comme par magie sous prétexte que ceux qui l'utilisaient outre Manche ont fini par concentrer leurs efforts sur une langue unique (leur langue maternelle qui plus est) plutôt que sur deux.
En gros, oui. Mais la situation était probablement légèrement plus complexe.
1/ « Norman French » ne veut *RIEN* dire. Les Outremanchais vétérofrancophones parlaient des *VARIANTES* de l'ancien français : variantes en diachronie (1066 = pas pareil que 1453), variantes en diatopie (issues des Îles britanniques mais aussi du continent : langue de la cour de France, langue normanno-picarde, oïl occidental etc), variantes nées des nécessités sociologiques (registre littéraire/vernaculaire, langue juridique, langue commerciale, langue diplomatique, langue poétique etc).
2/ C'est sans doute le bilinguisme ou la diglossie poussés à leur paroxysme — tant chez certains individus (voir Chaucer) qu'au niveau démographique en général (la francophonie s'est déversée depuis la sphère royale et aristocratique vers le menu peuple via l'Église, les lettrés, les fonctionnaires et autres commerçants) — qui sont à l'origine de la disparition de l'ancien français d'Outremanche et à son absorption (c'est une image bien sûr) au sein du moyen-anglais.
3/ Comme LAA - Juaquin en la caja! l'a indiqué avec justesse, le trésor lexical vétérofrançais ne s'est pas envolé comme par magie sous prétexte que ceux qui l'utilisaient outre Manche ont fini par concentrer leurs efforts sur une langue unique (leur langue maternelle qui plus est) plutôt que sur deux.