Vive Le Quebec libre

Paul   Sun Nov 27, 2005 6:00 am GMT
Ask the 3.5 Bilingual French speakers outside of Quebec whether they refuse to recognize the Quebecois as a distinct society with its roots in French culture.
They will think that you are nuts.
They would like to get on the distinct society bandwagon too, but some idiots in Cite Quebec want to desenfrachise them because they live outside of some artifical boundary.
Guest   Sun Nov 27, 2005 11:39 pm GMT
Shut up anglo Canadian, then by your logic, the US will call nuts to the Anglo Canadians for claiming that you are differents from your beloved american brothers?.
Guest   Sun Nov 27, 2005 11:43 pm GMT
Anglo Canada without Quebec is an identical twin of the United States. It would be great for both countries if Quebec decided to go its separate way to merge and form one country. Ontario would have a land bridge with New Brunswick via New York State, Vermont, New Hampshire, and Maine
Guest   Sun Nov 27, 2005 11:44 pm GMT
The anglophones in Quebec have ALL of English speaking North America to make their home. Why do they insist on forcing their language down the throats of the 7 million Quebecois who are trying to protect their unique culture and identity from being swamped?
Tiffany   Mon Nov 28, 2005 12:08 am GMT
And pray tell who is trying to force the Quebecois to stop speaking French? No one has any language down the Quebecois' throats - Canada instead made French a national language - a far cry from what you're claiming. Any anglophones that live in Quebec cannot contest that, nor have I heard any reports of them trying to do so! Looks pretty far from trying to wipe out anything to me.
Guest   Mon Nov 28, 2005 3:18 am GMT
Tiffany... outside Québec is almost impossible to find a person in a public charger that speaks french, I was in a post office and since it was my right to speak in french i did, but no ones understood, it took more than an hour to find a french speaking person, i could speak to them in english, but according to the canadian law i was in my right to demand a person who were able to speak french.

Canada as a bilingual country is only an evil illusion.... you can confirm that in any province outside québec.
Tiffany   Mon Nov 28, 2005 6:10 am GMT
Much of my family lives in Toronto. Most of the Canadian-born, Canadian-educated ones (some of my relatives are foreign) can read and hold a conversation in French. One in particular is actually the French liason at her company as she is fluent in it. As Toronto is a city of many foreign-born and foreign-educated immigrants, I don't expect them to know much French when yes, the everyday language is English and they have enough of a time learning that. But this is not the point.

Your comment that Anglopones were forcing their language down the throats of the Quebecois is not true because although Canada might not be fully bilingual, it is certainly not trying to eradicate French, as you are trying to make it seem.
Candy   Mon Nov 28, 2005 7:48 am GMT
<<Canada as a bilingual country is only an evil illusion.... you can confirm that in any province outside québec.>>

But only 4% of Canadians outside Quebec are native French speakers. The majority of Canada is English-speaking, admittedly, but as Tiffany says, you still haven't shown how the English speakers "insist on forcing their language down the throats of the 7 million Quebecois".
greg   Mon Nov 28, 2005 1:49 pm GMT
Tiffany : « Et veux-tu bien me dire qui force les Québécois à abandonner le français ? Qui force les Québécois à ingurgiter une autre langue ? Pas le Canada qui, lui, a fait du français une langue nationale — on est très loin de tes affirmations. »

Ce qui fragilise le fait français au Québec — comme ailleurs au "Canada" — c'est l'impossibilité de faire reconnaître les droits d'une nation souveraine et indépendante et la liberté pour le peuple québécois de légiférer à sa guise (en matière linguistique ou autre) sans avoir à en référer à une autorité fondamentalement étrangère qui a dépossédé le vrai Canada jusqu'à son nom et l'instrumentalise pour y inclure des régions qui n'ont absolument rien à voir avec le vrai Canada : Colombie-britannique, Yukon, Alberta, Nouvelle-Écosse (Acadie), etc. Le vrai Canada c'est le Québec (Labrador compris, bien sûr), l'Ontario et, fut un temps, les Grands-Lacs.

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/images/Nlle-France-mapM.jpg
http://www.tu-dresden.de/sulcifra/quebec/geschqu/1774.gif

Le Québec (le Bas-Canada) ne veut pas subir ce qui est arrivé à l'Ontario (le Haut-Canada) depuis le début du XIXe siècle. La perte d'indépendance du Canada français (Ontario + Québec) a conduit à l'invasion du Haut-Canada par les "British Americans". Même si les Canadiens (les vrais : les Canadiens français) ont longtemps résisté à l'invasion des "British Americans" et autres Anglais (en 1840 : 600.000 francophones contre 500.000 anglophones), l'absence de souveraineté les a peu à peu contraints à accepter ce dont ils ne voulaient pas.

Pour répondre à ta question Tiffany, il y a eu de nombreux précédents dans la courte histoire du Canada et de l'Acadie, à commencer par le génocide des Acadiens. Pour le reste, je te conseille la lecture du « Le livre noir du Canada anglais » de Normand Lester.

Un texte à méditer de Norman Spector, ancien sous-ministre auprès du premier ministre de la Colombie-Britannique, Bill Bennett (1982-86), secrétaire du cabinet fédéral aux relations fédérales-provinciales et directeur de cabinet du premier ministre Brian Mulroney :

« Vous m'avez demandé de vous faire part de mes réflexions sur la façon dont vos politiques linguistiques sont perçues dans le reste du Canada et sur la façon dont cette perception affecte l'image du Québec.

Règle générale, les politiques linguistiques du Québec sont tournées en ridicule dans le reste du Canada. En effet, nos quotidiens se font un plaisir de rapporter des faits cocasses par exemple une directive pour changer le nom de Benny Crescent en «croissant Benny» des fonctionnaires occupés à mesurer la taille des lettres sur les affiches ou vos tentatives pour remplacer par des néologismes québécois des termes comme «Web» ou «email» qui ont déjà cours même en France.

Certains considèrent vos efforts comme une cause perdue. Mais il y a également de la colère chez ceux qui y voient une politique du «deux poids, deux mesures linguistiques» au Canada, qui disent «Nous étions d'accord lorsque le Québec a demandé de rendre le pays bilingue. Mais aujourd'hui, alors que nous traitons nos minorités francophones avec justice, vous opprimez votre minorité anglophone.»

Pour expliquer comment ces perceptions ont pris naissance au Canada, il faut les voir comme autant d'effets pervers de la politique des langues officielles de Pierre Elliott Trudeau. Cette politique a en effet légué aux Canadiens un de leurs plus grands mythes: la fausse illusion selon laquelle le Canada serait devenu un pays vraiment bilingue.

Les psychologues affirment volontiers que les problèmes les plus dommageables pour une personne sont ceux qu'elle ne veut pas reconnaître. Ce truisme s'applique également aux sociétés. Les Canadiens s'aveuglent lorsqu'ils vantent leurs programmes d'immersion, dont les diplômés parlent et écrivent un pénible charabia, de la santé des communautés francophones, pourtant victimes d'un taux d'assimilation galopant, ou du bilinguisme d'une bureaucratie fédérale qui, à Ottawa, fonctionne principalement en anglais à ses plus hauts niveaux.

A Victoria, où j'habite, le gouvernement fédéral est très fier d'offrir des services dans la langue de Moliére. Mais sur les affiches électorales de notre ministre régional, il n'y avait pas un mot de français même pas un accent aigu sur le mot «libéral». De plus, peu de gens comprennent ici que le bilinguisme était une demande d'Ottawa, non pas une exigence de René Lévesque, et ils ne sont pas conscients que, pour un francophone, en dehors du Québec, la plupart des régions du Canada sont en pratique unilingues.

L'initiative constitutionnelle de M. Trudeau fut à mon avis son acte le plus nocif. Loin de tuer le mouvement indépendantiste tel que promis, le rapatriement de la Constitution en 1982 a aggravé notre problème d'unité parce qu'il s'est fait sans le consentement du Québec. Qui plus est, en enchâssant ses politiques linguistiques dans la Charte canadienne des droits et libertés, M. Trudeau a fait de la langue non plus une question politique, comme elle l'avait toujours été dans notre histoire, mais une question juridique, fondée sur les seuls droits de la personne.

Les anglophones du Québec ont été les défenseurs les plus enthousiastes du rapatriement de la Constitution et les critiques les plus acharnés de l'Accord du lac Meech. Aujourd'hui, dans un effort pour préserver ce qui subsiste de leur position jadis dominante ils se dépeignent dans le reste du Canada comme une minorité opprimée. Et leur message est amplifié par ceux qui ont fui la loi 101 et qui véhiculent leurs histoires de discrimination de Toronto à Calgary.

Une journaliste du Ottawa Citizen a récemment décrit la loi 101 comme «la répression culturelle systématique d'un groupe, déguisée en noble défense culturelle de l'autre». Elle parlait aussi de la «culture nerveuse du Québec», de son «étroitesse d'esprit» et de sa «xénophobie naissante».

Certains anglophones de Montréal ont même fait des parallèles avec les troupes d'assaut nazies. En qualifiant de «tongue-troopers» les employés de l'Office de la langue française, ils ont banalisé la Shoah davantage qu'Yves Michaud ne l'a fait. De plus, en notant le fait que les anglophones ne représentent que 0,76 % des employés du secteur public, les responsables d'Alliance Québec parlent de préjugés et d'un sentiment commun «chez beaucoup de jeunes au Québec [...], celui de n'être pas voulus ici».

Il y a 30 ans, j'ai quitté le Québec non pas pour fuir la discrimination ou l'antisérnitisme mais bien parce que j'ai compris que ma piètre maîtrise de la langue française, en particulier la langue écrite, ne me permettrait jamais d'aspirer aux niveaux les plus élevés de la fonction publique québécoise.

Aujourd'hui, à titre d'ancien ambassadeur du Canada en Israël, quand je regarde la situation au Québec, j'y vois un problème de relations intercommunautaires et non un problème de droits de la personne.

Quand mon grand-père est arrivé à Montréal, il n'a eu d'autre choix que d'envoyer ses enfants à l'école anglaise. Les choses se seraient passées différemment si la loi 101 avait été en vigueur et si vos grands-parents avaient été plus accueillants. Je ne sais pas si mes grands-parents seraient restés au Québec, mais chose certaine, j'écrirais aujourd'hui en français, comme le fait un Alain Finkielkraut.

Aujourd'hui, votre société si vivante est ouverte aux immigrants. Et pourtant, seulement 40 % d'allophones choisissent d'étudier dans un cégep français alors qu'en 1994 ils étaient 45 % à le faire. Pour contrer cette tendance, vous songez à exiger de tous les immigrants qu'ils étudient en français au niveau collégial. Certains parlent aussi d'une nouvelle règle qui exigerait la connaissance du français pour obtenir un certificat québécois. Il n'y a rien de raciste dans l'une ou l'autre de ces propositions.

En fait, il n'y aurait rien de raciste si vous décidiez de ne financer qu'un systéme collégial de langue française. Ceci vous épargnerait des querelles inutiles sur le cas par cas et ne violerait certainement pas la Constitution canadienne. Ce geste vous donnerait peut-être la confiance nécessaire à un apprentissage plus précoce de l'anglais. Les enfants apprennent mieux une langue à l'âge de cinq ou six ans. A 18 ans, il est un peu tard, et vos diplômés du secteur public paieront cher, plus tard, le fait de n'être pas aussi bilingues que vos élites inscrites à des écoles privées.

Si je peux me permettre un conseil, ce serait celui-ci: oubliez la discrimination que vous avez subie de la part des anglophones dans le passé. Ouvrez chaleureusement vos bras aux immigrés et soyez disposés à dépenser beaucoup d'argent pour leur enseigner le français et les intégrer à votre culture. Regardez le système d'immersion en Israël. Parlez à Diane Proulx. J'ai vu comment elle savait intégrer les immigrés aux COFI. Elle pourrait même vous dire comment intéresser les jeunes anglophones de souche à s'intégrer à la communauté française.

Au bout du compte, les parents anglophones devraient se demander s'il est vrairnent sage d'envoyer leurs enfants à des écoles où ils n'acquerront jamais une qualité de français suffisante pour leur permettre de vivre pleinement leur vie au Québec. Et si leurs enfants désertent le Québec, ce sont eux qui se retrouveront abandonnés dans leur vieil âge. La vérité est que la seule manière pour un anglophone de devenir vraiment bilingue est d'étudier en français.

Il est possible que les parents qui envoient leurs enfants aux écoles anglaises refusent de voir cette vérité. Ou peut-être espèrent-ils un Québec binational quand ils prônent le bilinguisme. Cet espoir me semble vain. Car autant le bilinguisme au niveau individuel est une réalité de la vie à Montréal, autant la conversion du Québec au binationalisme serait une recette pour l'assimilation des francophones.

Les malentendus entre les deux solitudes du Canada sont très profonds. Vous vous voyez comme un îlot francophone dans un océan nord-américain anglophone. Et vous êtes préoccupés d'intégrer vos immigrants à la majorité francophone du Québec alors que, dans le reste du pays, les gens croient que tout autre modèle que le laisser-faire multiculturaliste canadien tient du racisme. »



De toute façon, Tiffany, les Québécois n'ont pas à justifier la(les) raison(s) pour la(les)quelle(s) ils souhaitent l'indépendance. S'ils la veulent, ils la prennent. Et à mon avis, c'est pour bientôt !
Guest   Mon Nov 28, 2005 4:12 pm GMT
Tiffany and Candy:

I could write a lot of pages explaining my reasons but I doubt you will believe me, then I suggest you to read some of the next books wrote by educated and active people inside both québec and canadá:

La nation baîllonée : le plan B ou l'offensive d'Ottawa contre le Québec
Daniel Turp

http://www.daniel.turp.qc.ca/meteo/allocutions/al_191000.htm

"pour le lecteur, ce livre aura commencé par une couverture qui montre une jeune femme bâillonnée, représentant la nation québécoise, qui, par son regard, refuse ce bâillon. Elle croit tout au contraire que la nation québécoise existe et sera bientôt libre"

You can see the cover of the book in the next website:

http://www.danielturp.org/professeur/notes/frise.htm

Le référendum volé - Robin Philpot, 2005


Le dicton populaire veut que la vérité choque et on n’aura jamais si bien dit à propos de ce livre. Canadien anglais d’origine, Robin Philpot a adopté le Québec il y a plus d’un quart de siècle. Quand il a demandé à des acteurs importants de la victoire du NON de lui parler de leur rôle lors du référendum de 1995, ceux-ci ne se sont pas doutés de ses convictions souverainistes. Tel un Michael Moore, il a obtenu les confidences étonnantes de Brian Tobin, concepteur et organisateur du mal nommé love-in du 27 octobre 1995, de l’ineffableSheila Copps, qui souhaitait « écraser » les souverainistes, de John Rae, responsable des affaires politiques de Power Corporation et homme à tout faire de Jean Chrétien, de James Blanchard, ancien ambassadeur américain au Canada et de plusieurs autres. De leurs témoignages ressort un mot d’ordre : la fin justifie les moyens. Ces fédéralistes sans scrupule n’ont pas hésité à bafouer la démocratie de façon éhontée. Ils ont contrevenu à la loi référendaire, dépassé largement la limite de dépenses permises du comité du NON, accéléré le processus de naturalisation d’immigrants, dont celle du présumé terroriste Al Rauf Al-Jiddi, et incité à peu près n’importe qui à voter. Le référendum de 1995 prouve hors de tout doute que le Canada, pays issu de l’Empire britannique, ne mérite pas sa réputation de pays démocratique. Le 30 octobre 1995, quelque 54 000 voix ont fait la différence entre le OUI et le NON. Si les tenants du NON et, surtout, l’État fédéral et des Canadiens de l’extérieur du Québec n’avaient pas triché, le OUI aurait gagné. Heureusement, ce n’est que partie remise. Il y aura un autre référendum. Mais que les forces du OUI se le tiennent pour dit, le Canada ne jouera pas davantage franc-jeu.


Robin Philpot habite au Québec depuis 1974. Il a été à l’emploi de diverses organisations publiques et privées en communications et en affaires internationales. Originaire de Thunder Bay, en Ontario, et diplômé en histoire et en lettres de l’Université de Toronto, il a vécu près de trois ans en Afrique francophone, avant de s’établir au Québec. Le référendum volé est son troisième ouvrage.



Irréductibles Québécois - Valérie Lion, 2004


"Plus de 100 000 Français vivent au Québec. Chaque année, entre 3500 et 4000 autres les rejoignent comme émigrants tandis que 5000 jeunes choisissent d'y poursuivre des études. Le Québec est aussi une destination privilégiée des vacanciers de l'Hexagone qui traversent l'Atlantique à la découverte des grands espaces. A tous, il offre l'Amérique en VF. Mais connaissons-nous vraiment cette fameuse " Belle Province " qui nous séduit tant ?

Dans cette province canadienne qui se rêve en pays, il y a bien plus à découvrir que le sirop d'érable, l'été indien, les baleines, la motoneige... ou Céline Dion. Peuple aux héritages multiples - français, anglais, amérindien, américain -, les Québécois surprennent, à l'heure de la mondialisation, par leur capacité à faire entendre leur voix. Plus qu'une heureuse synthèse, leur dynamisme est source de créations et d'innovations remarquables dans de multiples domaines. Ainsi, de l'incroyable succès du Cirque du Soleil à l'intégration réussie de milliers d'immigrants chaque année, de la promotion incessante de la langue française sur la scène internationale au développement d'industries performantes, ces sept millions et demi d'habitants ont imposé leur différence au milieu d'un océan anglophone et dans un monde de plus en plus uniforme. Irréductibles Québécois : à la fois proches et lointains, familiers et exotiques, ils ont réussi à maintenir leur identité sans se replier sur eux-mêmes.

Valérie Lion est partie à la rencontre de ceux que les Français considèrent souvent à tort comme de simples " cousins ". Car ils sont beaucoup plus que cela : à la fois complexes, contradictoires, voire déroutants, tout en faisant preuve d'une énergie et d'une assurance étonnantes ! Et c'est à travers leurs petites et grandes histoires que le lecteur découvrira et comprendra le Québec d'aujourd'hui. Entre Europe et Amérique, cette terre et ses habitants ont su avec brio inventer " le meilleur des deux mondes ". "

http://quebeclibre.net/livres.html
Guest   Mon Nov 28, 2005 4:26 pm GMT
Québec is one nation that fought for centuries in order to preserver their culture and identity, we want to have our little French speaking country, is that ask too much?

The Anglos always are saying that the fight for freedom and the respect of the rights of the nations and when you say "Québec independence" they put blind eyes.

The Anglo can say in a paper "French language and culture is not under attack" but in the reality when you go to other parts of the Anglo Canada and you don't speak English you can be sure that your chances of getting the same opportunities given to the Anglos are zero. If you manage to find a job you will be used as a worker for cheap labor, and we are not talking about the opportunities in the schools for our students, if one is a Quebec resident, it's better to study there, because in Canada, they charge the quebecers like foreigners for tuition. That's why we feel that we have a second class (or maybe lower) citizenships.
Guest   Mon Nov 28, 2005 7:44 pm GMT
Plan d'intervention d'Ottawa pour gonfler le nombre d'électeurs disposés à voter NON

Le camp du NON a-t-il volé

le référendum de 1995?
Le nombre d'attributions de la citoyenneté au Québec est soudainement passé de 23 799 en 1993 à 43 855 en 1995, soit un taux d'augmentation de 87% en deux ans
Pierre O'Neill
LeDevoir 8.11.99


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Le camp du NON a-t-il volé le référendum de 1995? Des documents inédits accréditent la thèse des souverainistes.

Les informations recueillies par Le Devoir démontrent qu'Ottawa a conçu et mis en oeuvre un plan d'intervention de grande envergure pour gonfler substantiellement le nombre d'électeurs disposés à voter contre la souveraineté du Québec.

Selon les statistiques compilées par les analystes de Citoyenneté et immigration Canada, le nombre d'attributions de la citoyenneté au Québec est soudainement passé de 23 799 en 1993 à 43 855 en 1995, soit un taux d'augmentation de 87 % en deux ans.

Au cours de la seule année référendaire de 1995, Ottawa a donc attribué des certificats de citoyenneté à 43 855 nouveaux Québécois. Pour le seul mois d'octobre, 11429 certificats ont été émis, soit le quart de la totalité des attributions de l'année. C'était la première fois que le Québec se voyait attribuer plus de certificats de citoyenneté que l'Ontario. Et ça ne s'est jamais reproduit depuis.

Le gouvernement fédéral a ainsi décerné autant de certificats de citoyenneté au Québec, qu'il y a eu de nouveaux électeurs inscrits sur la liste électorale.

Par contre, l'année post-référendaire de 1996 a été marquée par une chute significative de 39 % des attributions de certificats de citoyenneté à des Néo-Québécois.

Dès la fin septembre 1995, les hauts fonctionnaires de Citoyenneté et Immigration Canada ont donné l'ordre d'accélérer le processus d'attribution des certificats et de s'occuper en priorité des requêtes qui étaient en attente au moment du déclenchement de la campagne référendaire.

Autres manoeuvres douteuses

Ce n'est pas la première fois que sont mis en lumière des faits laissant croire que le fédéral a eu recours à des manoeuvres douteuses pour gonfler le vote du Non. En 1998, les péquistes de la région de Montréal ont déposé devant le conseil national de leur parti un dossier visant à démontrer que plus de 100 000 électeurs inscrits sur la liste électorale qui a servi au référendum de 1995 n'avaient pas droit de vote.

Sur la base des informations recueillies auprès du Directeur général des élections et de la Régie de l'assurance-maladie du Québec, les militants péquistes s'étaient appliqués à démontrer que ces 100 000 noms inscrits sur la liste électorale ne figuraient pas sur la liste des bénéficiaires de la RAMQ. Au terme d'un examen exhaustif du dossier, le DGE avait finalement reconnu que 56 000 personnes inscrites sur la liste électorale n'avaient pas droit de vote et que ces noms devaient être radiés.

Faisant valoir que la liste électorale comportait un plus grand nombre d'illégaux que la majorité du Non sur le Oui, les souverainistes n'ont jamais cessé depuis de proclamer qu'Ottawa leur a volé le référendum.

C'est d'ailleurs la détermination des péquistes de l'Estrie qui a contribué à la mise au jour de la fraude électorale dans cette région. Au printemps de 1998, 32 étudiants de l'Université Bishop, à Lennoxville, ont été condamnés pour avoir voté illégalement au référendum de 1995.
Guest   Tue Nov 29, 2005 1:47 am GMT
Vive Céline Dion libre, la reine de Canada !
Vive la séparation de son mari, René !
Vive le Canada réunis !
Truth   Tue Nov 29, 2005 4:46 am GMT
I suck.
Tiffany   Tue Nov 29, 2005 6:57 am GMT
Why are you guys treating it as if I said the Quebecois needed reasons to want independence? I believe Canada and Quebec should be separate and should have been a long time ago. I have stated my views on this more than once. My point of contention is becrying the "evil anglos" when the truth is far from that!

Greg, I do not need a reason for them to separate, but "they" (the Quebecois) seem to. They can't just simply want to separate - they must talk about how they've been trodden on and mistreated and get a raw deal in Canada. Despite the fact that Quebec is the province in Canada that gets the most funding, they still talk of how they've been mistreated.

Canada has bent over backward to please them. The only thing it seems they haven't done is order everyone in Canada to speak French and change the country's name to Quebec.

We won't talk about the pro-French laws in the rest of the country and the anti-English laws in Quebec.

By the way, please please shorten your posts! It's hard to read posts that long in any language.