Vive Le Quebec libre

Sander   Sat Jan 14, 2006 8:00 pm GMT
=>This bilingual thread will forever serve as an inspiration to those here at Antimoon who follow us in the future. <=


...


How I long for the days only educated people posted here....
le petit francais   Sat Jan 14, 2006 8:20 pm GMT
guest tu penses ce que t ecris?
Zonorak   Sat Jan 14, 2006 9:11 pm GMT
La Déportation Des Acadiens


1755: LE DÉBUT DU CAUCHEMAR

Après la chute du fort Beauséjour au printemps de 1755, les autorités britanniques d'Halifax mirent officiellement en branle leur projet de déportation de la population francophone d'Acadie. Les autorités interdirent d'abord aux habitants l'usage d'armes et d'embarcations. Mais c'est en septembre 1755 que le véritable cauchemar commença. Le 5 du mois, le lieutenant-colonel John Winslow réunit les hommes de la région dans la petite église de Grand-Pré pour leur lire l'édit de la déportation. Les pauvres paysans apprirent avec horreur que «Son Excellence le gouverneur Lawrence» était dès lors autorisé par Londres de confisquer «vos terres, vos maisons, votre bétail et vos troupeaux de toutes sortes (…) avec tous vos autres effets, excepté votre argent et vos mobiliers, et que vous-mêmes vous devez être transportés hors de cette province.»

L'annonce du lieutenant-colonel John Winslow

Malgré la promesse faite aux Acadiens qu'ils pourraient conserver certains effets personnels comme leur mobilier, les Britanniques s'emparèrent de tout avant de les entasser de force sur les bateaux. Les familles furent déchirées, contrairement à une autre promesse qui leur avait été faite. Le gouverneur Lawrence, dans une lettre adressée au colonel Monckton, écrit: «Je ne vous demande pas d'attendre que les femmes et les enfants s'embarquent, envoyez les hommes sans eux.» Une fois débarassés des habitants, les Britanniques entreprirent de brûler les maisons et de s'emparer du bétail. Le cruel Lawrence ordonna encore: «Vous devez faire tous les efforts possibles pour réduire à la famine ceux qui tenteront de s'enfuir dans les bois.»



Les Britanniques entreprirent de brûler les
maisons et de s'emparer du bétail Environ 12 000 habitants acadiens désarmés et sans défense furent ainsi déracinés de leur patrie et envoyés en exil vers des destinations qui leur étaient inconnues. Ils se retrouvèrent bientôt dispersés et abandonnés dans les colonies britanniques de la côte atlantique.

Les conséquences des tentatives d'évasion étaient très graves. Winslow avait prévenu les Acadiens que si après deux jours, les absents ne se livraient pas aux autorités, leurs proches seraient alors éxécutés.

APRÈS 1755: LE CAUCHEMAR CONTINUE

En 1756, l'armée britannique captura un groupe d'Acadiens qui s'étaient réfugiés au Cap Sable. Certains furent exilés à Boston, d'autres en France. En 1758, les Britanniques entreprirent de perpétuer leur horrible entreprise à l'Île Saint-Jean (aujourd'hui l'Île-du-Prince-Édouard). Environ 3500 Acadiens furent déportés de l'île vers la France. De ce nombre, 700 perdirent la vie en mer lorsque deux des bateaux coulèrent.


DESTINATION: MASSACHUSETTS

Le gouverneur de cette colonie, William Shirley, avait collaboré avec Lawrence et approuvait son projet de bannir les Acadiens. Il considérait que les Acadiens étaient les habitants les plus «odieux» du continent, une menace potentielle aux portes de sa colonie. Il avait envoyé plusieurs soldats pour attaquer le fort Beauséjour et pour aider Lawrence dans ses entreprises. Plus de déportés furent donc envoyés dans cette colonie qu'à n'importe quel autre endroit. Les autorités attendaient les exilés et il semble que les malades et blessés reçurent des soins médicaux. Toutefois, plusieurs enfants furent arrachés à leurs familles pour être placé en adoption dans des familles anglo-américaines.


DESTINATION: THE CAROLINAS

Environ 1000 Acadiens se retrouvèrent dans les Carolines. On leur permit d'entrer mais seulement pour les inviter à quitter. Ils repartirent presque tous pour le nord, complètement démunis et à pied. La plupart moururent en chemin. D'autres furent tenus prisonniers jusqu'en 1763, après quoi ils se rendirent en Louisiane.


DESTINATION: GEORGIA

Plusieurs Acadiens (environ 400) furent envoyés en Géorgie. Certains d'entre eux furent mis au service de grands propriétaires terriens qui leur imposèrent des conditions de travail aussi terribles que celles subies par les esclaves noirs. Plusieurs s'enfuirent vers les Carolines et se joignirent aux autres Acadiens qui organisaient leur retour vers le nord. En 1756, la Géorgie autorisa tous les autres Acadiens de quitter son territoire. Ceux qui étaient restés se réfugièrent donc à l'Île Saint-Jean et seront déportés une deuxième fois par les Britanniques en 1758.

L'exil d'un peuple


DESTINATION: MARYLAND

Les habitants du Maryland étant eux-même majoritairement catholiques, ils montrèrent beaucoup de sympathie à l'égard des Acadiens. Environ 900 exilés furent envoyés dans cette colonie. La plupart trouvèrent du travail et furent employés dans la construction. En 1763, ils furent autorisés à quitter et plusieurs se rendirent en Louisiane ou reprirent le chemin de l'Acadie dans l'espoir de retrouver leurs terres (une bien mauvaise surprise les attendait). D'autres choisirent de rester au Maryland. Ils s'établirent à proximité de Baltimore dans une banlieue qu'on baptisa «Frenchtown».


DESTINATION: NEW YORK

Les quelques 300 Acadiens qui furent envoyés dans cette colonie se virent presqu'immédiatement séparés de leurs proches et dispersés. En 1756, les autorités décrétèrent que tout Acadien de moins de 21 ans devait s'établir dans une famille anglo-américaine. L'objectif de cette maeuvre était bien sûr d'assimiler la jeune génération. En 1763, les Acadiens reçurent la permission de partir et la majorité d'entre eux quittèrent pour se rendre en Louisiane, en Martinique ou en République Dominicaine.


DESTINATION: PENNSYLVANIA

L'arrivée des Acadiens fut une surprise pour les autorités coloniales de Pennsylvanie qui leur refusèrent la permission de débarquer des bateaux. Plusieurs des exilés moururent de petite vérole et d'autres maladies. Les survivants furent séparés. Les adultes furent envoyés à des riches propriétaires terriens qui les traitèrent comme leurs esclaves noirs, les enfants furent envoyés dans des familles de l'endroit pour être assimilés. En 1763, la majorité des Acadiens choisirent de quitter la Pennsylvanie pour la province de Québec, la Louisiane ou les Antilles.


DESTINATION: VIRGINIA

La Virginie refusa carrément d'accepter les quelques 1200 Acadiens qui furent envoyés vers ses côtes. Les bateaux prirent donc le chemin de l'Angleterre. Des centaines d'Acadiens moururent de la petite vérole pendant le voyage. Les survivants furent incarcérés comme prisonniers de guerre en Angleterre et plusieurs autres encore perdirent la vie. En 1763, les quelques 750 survivants furent envoyés en France.


DESTINATION: LOUISIANE

Comme nous l'avons vu plus haut, plusieurs Acadiens prirent le chemin de la Louisiane lors de la signature du traité de Paris en 1763. Ils croyaient alors se diriger vers l'un des derniers territoires français d'Amérique du Nord. Or, ce qu'ils ne savaient pas, c'est que la France avait cédé la Louisiane à l'Espagne la même année.

Les autorités espagnoles accueillirent toutefois les Acadiens à bras ouverts. À la Nouvelle-Orléans, on nomma Ansèlme Blanchard commissaire aux Acadiens. C'est lui qui eut le rôle d'accueillir les exilés au nom des autorités de la Louisiane espagnole. Ils vit à leurs besoins immédiats, les enregistra, leur donna pleine liberté dans le choix de leurs terres et les conseilla même sur la construction de leurs nouvelles habitations. On mit également à leur disposition une aide financière, des outils et des vivres. Rapidement, la plupart des Acadiens furent établis à Manchac et sur les rives du Mississippi.

Les Espagnols avaient toutefois beaucoup de difficultés avec les noms français et plusieurs furent «hispanifiés» pour des raisons pratiques. Ainsi, Joseph Leblanc devint José Blanco et ainsi de suite. Les noms qui ne se traduisaient pas facilement furent transformés phonétiquement, LeJeune par exemple devint El Joven et Babin devint Vaven.

L'excellent traitement que reçurent les Acadiens en Louisiane traversa rapidement l'Atlantique et plusieurs Acadiens qui avaient été exilés en France organisèrent le retour de leurs familles en Amérique. La population acadienne de la Louisiane augmenta très rapidement, en particulier dans le district de Valenzuela où la ville de La Fourche avait la plus grande concentration d'habitants acadiens.

La transplantation des Acadiens en Louisiane fut un immense succès et plusieurs villages firent leur apparition (Saint-Martinville, Iberville, Saint-Landry, etc.) Les descendants de ces vaillants Acadiens (prononcé «Acadjan») sont maintenant connus sous le nom de Cajuns (prononcé «Cadjan»).


DESTINATION: NOVA SCOTIA

Plusieurs Acadiens choisirent plutôt de retourner en Acadie. En 1763 par exemple, une soixantaine de familles qui avaient été envoyées à Boston décidèrent de rentrer à pied (hommes, femmes parfois enceintes et enfants). Leur intention était de réintégrer leurs maisons et leurs fermes. Ceux qui survécurent à ce périple de 1800 milles arrivèrent pour découvrir que tout avait changé. Des familles britanniques occupaient maintenant leurs terres et leurs maisons. La vue de ces Acadiens affamés, hirsutes et épuisés effraya les enfants des nouveaux habitants. Ils étaient devenus des étrangers dans ce pays qui leur appartenait pourtant de plein droit. Ils se mirent à la recherche d'un coin de pays où ils pourraient s'établir.

Rapidement, à la demande des nouveaux habitants apeurés, les autorités britanniques décidèrent d'intervenir. Plusieurs des exilés s'enfuirent vers l'Île Saint-Jean (maintenant rebaptisée Prince-Edward-Island). Les autres furent capturés et on les força à accomplir toutes sortes de tâches pour les nouveaux propriétaires comme réparer les digues, tels de véritables esclaves.


http://www.republiquelibre.org/cousture/DEPORT.HTM
Zonorak   Sat Jan 14, 2006 9:16 pm GMT
La Francophonie Canadienne


Les Québécois
(Québec) : 5 784 635 francophones
(82% de la population provinciale)


Les Franco-Ontariens
(Ontario) : 520 855 francophones
(4,9% de la population provinciale)


Les Acadiens
(Nouveau-Brunswick, Î.-P.-É., N.-É.) : 288 570 francophones (16% des populations provinciales)


Les Franco-Colombiens
(Colombie-Britannique) : 60 675 francophones
(1,6% de la population provinciale)


Les Franco-Albertains
(Alberta) : 58 310 francophones
(2% de la population provinciale)


Les Franco-Manitobains
(Manitoba) : 50 575 francophones
(4,5% de la population provinciale)


Les Fransaskois
(Saskatchewan) : 20 740 francophones
(2% de la population provinciale)


Les Franco-Terre-Neuviens
(Terre-Neuve) : 2590 francophones
(0,5% de la population provinciale)


Les Francoténois
(Territoires du Nord-Ouest/Nunavut) : 1480 francophones
(2,3% de la population territoriale)


Les Franco-Yukonnais
(Territoire du Yukon) : 1235 francophones
(4% de la population territoriale)
Guest   Sat Jan 14, 2006 9:18 pm GMT
le petit francais   Sat Jan 14, 2006 9:20 pm GMT
le francais est en progression au canada?
Guest   Sat Jan 14, 2006 9:34 pm GMT
Les rudes épreuves du français au Canada

1755 : Lors de l'abominable déportation des Acadiens, les Britanniques expulsent 12 000 francophones de leur pays natal, déchirant familles et amitiés. Famine et misère attendent les survivants. Le peuple Acadien ne s'est jamais vraiment remis de ce drame atroce.

1871 : Le «Common School Act» du Nouveau-Brunswick (l'ancienne Acadie) enlève aux minorités françaises vivant sur son territoire, leurs droits à l'école en français.

1877 : Le «Public School Act» interdit l'enseignement du français à l'Île-du-Prince-Édouard (un autre morceau de l'ancienne Acadie).

1890 : Le Manitoba abolit les écoles catholiques et l'usage du français.

1905 : L'Alberta réduit l'enseignement du français aux première et deuxième années. Après : une demi-heure par jour.

1912 : L'Ontario réduit l'enseignement du français à la première année du primaire (règlement XVII).

1914 : La première guerre mondiale éclate. Les Canadiens-Anglais réclament la conscription mais le Québec la rejette en bloc. En guise de représailles, l'Ontario bannit le français de ses écoles.

1916 : La loi Thornton abolit l'enseignement du français au Manitoba.

1927: Le KKK (Klu Klux Klan, regroupement fanatique anti-noir, anti-juif, anti-catholique et anti-français) devient très influent en Saskatchewan. Allié au mouvement orangiste, il prêche la déportation des noirs et des non-protestants et s'oppose à toute présence de la langue française, si minoritaire soit-elle, à l'extérieur du Québec. Le Klan est présent et très actif au congrès du Parti conservateur provincial en mars 1928. Plusieurs délégués du parti son également membres du Klan et on les laisse distribuer leur documentation haineuse en toute quiétude.

1928: Avec le soutien de la hiérarchie protestante de la Saskatchewan, les klanistes montent des campagnes contre l'utilisation du français dans les écoles. Au printemps de 1928, les commissaires canadiens-français de la province sont traduits en justice pour avoir osé permettre l'enseignement du français pour une période de temps ayant dépassé l'heure permise par la loi et pour avoir permis la conversation française durant les heures de classe et de récréation. On doit remplacer le premier juge de paix à cause de ses liens avec le KKK. Après de longs mois, les commissaires sont acquittés mais le coût des avocats est élevé. Il a fallut solliciter un un appui financier de toute la population francophone pour payer la note.

1929: James T. M. Anderson est élu à la tête de la Saskatchewan. S'ouvre alors un chapitre sombre dans l'histoire des Fransaskois. Partisan du "English Only" dans les écoles, il prend immédiatement des mesures antifrançaises. Quelques mois seulement après les élections, il abolit l'échange des brevets d'enseignement avec le Québec, ce qui rend presque impossible le recrutement d'enseignants francophones par les écoles de la province. La même année, le gouvernement annonce que le catéchisme sera uniquement enseigné en anglais. En 1931, le gouvernement de Regina supprime complètement le cours primaire en français. Le français ne peut plus être enseigné plus d'une heure par jour. Les historien évaluent que le KKK comptait entre 10 000 et 15 000 membres en Saskatchewan à cette époque et que le regroupement fanatique fut très influent au sein du parti conservateur de Anderson.

1933: Fondation de la Commission canadienne de la radiodiffusion (CCR). Dès la diffusion de ses premières émissions, la CCR est dénoncée avec vigueur au Canada anglais parce qu'elle diffuse quelques bribes d'émissions en français. Au printemps, plusieurs groupes fanatiquement anti-francophones s'allient dans une grande manifestation au Massey Hall, suivie d'une seconde à Guelph. On y retrouve le Protestant Vigilance Committe, les Royal Black Knights of Ireland et les Sons of England of Prince Albert. Ils dénoncent le bilinguisme à la radio et déclarent que le Canada ne doit pas devenir un pays bilingue. Ils ajoutent que le français ne doit recevoir aucune reconnaissance officielle à l'extérieur du Québec.

1944: Après l'élection des néodémocrates en Saskatchewan, le gouvernement implante un système de grandes unités scolaires qui vient mettre un terme à l'existance des petites écoles rurales francophones. Les jeunes Fransaskois deviennent les minorités des grandes écoles centralisées, ce qui cause une augmentation dramatique du taux d'assimilation des francophones.

1944: Des représentants des associations francophones de Manitoba, de la Saskatchewan et de l'Alberta vont rencontrer les gouverneurs de Radio-Canada pour demander des licences afin d'exploiter quatre stations de radio francophones dans l'Ouest. Le Bureau leur accorde seulement une licence, cette de CKSB à Saint-Boniface. La création de cette station se fait grâce à des collectes de fonds au Québec et dans les communautés francophones de l'Ouest, sans qu'un seul cent ne soit versé par Radio-Canada ou le gouvernement fédéral. Ce dernier est trop occupé à financer un deuxième réseau radiophonique en anglais (le réseau Dominion) pour se soucier des francophones qui n'ont même pas de services dans leur langue. Radio-Canada n'accorde leur station aux Acadiens qu'en 1953. La radio française de Radio-Canada n'arrivera à Toronto que dans les années 1960.

1965: Des parents francophones de Saskatoon décident de retirer leurs enfants de l'école pour protester contre un règlement scolaire stipulant que l'anglais est la seule langue d'enseignement et que le fraçais ne peut être utilisé qu'une heure par jour.

1971: Le recensement fédéral rapporte un taux d'assimilation des francophones de 50,9% en Alberta, de 43,8% en Saskatchewan et de 30% au Manitoba. Malgré cela, aucune mesure n'est prise par le gouvernement.

Printemps 1990: En Ontario, une quarantaine de villes suivent l'exemple de Sault-Sainte-Marie (une ancienne fortification française) et se déclarent «unilingues anglaises». Dans la municipalité ontarienne de Brockville, un groupe d'extrémistes antifrancophones s'essuient les pieds et crachent sur le drapeau du Québec devant les caméras de télévision. Face à ces démonstrations haineuses, l'éminent politicien fédéraliste libéral Claude Ryan déclare en chambre: «Si de telles manifestations d'hostilité envers le fait framçais devaient continuer à se multiplier (...) il faudrait à n'en point douter que nous nous interrogions de manière décisive sur notre place dans ce pays.»

Mars 1994: La décision du gouvernement Chrétien de déménager les effectifs du Collège militaire Saint-Jean (le seul et unique collège militaire francophone du pays) à Kingston, en Ontario, lève le voile sur le traitement scandaleux des minorités francophones de l'Ontario.

2004: En Ontario, le groupe Canadians for Language Fairness conteste devant les tribunaux la politique de bilinguisme de la ville d'Ottawa. Le groupe désire prouver l'illégalité de la politique de bilinguisme d'Ottawa. Pour ce faire, le groupe recrute l'avocat Arthur Cogan, célèbre pour avoir tenté d'invalider la loi anti-tabac de la Ville d'Ottawa. Le groupe désire que la capitale du pays devienne unilingue anglaise.


--------------------------------------------------------------------------------


Francophone : Personne dont la langue maternelle, ou dont l'une des langues maternelles, est le français.

Source : Recensement de 1996, Statistique Canada.


http://www.republiquelibre.org/cousture/PROV.HTM
GUEST!   Sat Jan 14, 2006 10:25 pm GMT
Here is not a site for politics.We talk LANGUAGES here, not politics!
Sander   Sat Jan 14, 2006 10:30 pm GMT
Yeah.But you try to make that clear to a bunch of America hating nationalist neo-colonialists... who actually think that's a compliment.
Guest   Sun Jan 15, 2006 2:23 am GMT
How many francophones in Nova Scotia? None? (or are they included in New Brunswick?)
greg   Sun Jan 15, 2006 8:08 am GMT
Il y aurait 40.000 francophones dans la fraction de l'Acadie connue aujourd'hui sous le nom de Nouvelle-Écosse.
le petit francais   Sun Jan 15, 2006 10:40 am GMT
how many guest are there?
Guest   Sun Jan 15, 2006 10:55 am GMT
More guests than francophones.
le petit francais   Sun Jan 15, 2006 11:39 am GMT
c est a dire
Guest   Sun Jan 15, 2006 12:08 pm GMT
40.001