Vive Le Quebec libre

Guest   Wed Nov 30, 2005 5:41 pm GMT
"French" as in "French-speaking" and as in "culturaly different from English-speaking Canada". Get it?
greg   Wed Nov 30, 2005 9:02 pm GMT
Sander : les statistiques linguistiques sont interdites à Bruxelles, mais on a quand même de bonnes estimations.

Un lien très intéressant : http://bulles.agora.eu.org/20050115_bxl_contre_bhv.html .

« 90 % de Francophones à Bruxelles.

Selon les modes de calcul, les Francophones constituent aujourd'hui entre 90 et 92% de la population bruxelloise.
Aux nationaux qui prennent part aux consultations électorales —et accordent leurs suffrages, élection après élection, à 85% de candidats francophones—, il faut en effet ajouter les quelque 250.000 "étrangers" vivant à Bruxelles, cols blancs eurocrates ou cols bleus issus de l'immigration, qui n'ont actuellement pas voix au chapitre électoral mais qui n'en sont pas moins, dans leur quasi-totalité, des Bruxellois qui ont le français en partage.

Pour s'en persuader, outre le fait que les cols bleus viennent principalement des pays méditerranéens (Maroc francophone) et que les cols blancs maîtrisent le français comme langue seconde, il suffit de se référer aux statistiques scolaires régionales: les étrangers placent leurs enfants à 95% dans les écoles francophones.

Selon les modes de calcul, disions-nous. L'ironie de l'histoire veut en effet que dans la patrie d'Adolphe Quételet, inventeur de la physique sociale et initiateur du 1er Congrès international de statistique (1853), les instruments de comptage direct des groupes linguistiques soient officiellement proscrits depuis 1962. Phénomène d'autant plus absurde que l'ancien État unitaire a été transformé en un État fédéral doté de trois communautés culturelles (flamande, française, germanophone), dont le poids spécifique dans la capitale ne peut donc être établi avec précision.

Si les Flamands continuent à s'opposer à tout dénombrement des communautés linguistiques par la voie du Recensement décennal, des chiffres inconstestables n'en existent pas moins pour Bruxelles qui permettent de mesurer l'importance de chaque communauté. Ces chiffres incontestables, parce qu'issus des statistiques communales et fédérales, portent sur les différents actes administratifs du citoyen :

— langue choisie par les couples lors du mariage
— langue dans laquelle on choisit d'établir sa carte d'identité
— langue dans laquelle on rédige sa déclaration d'impôt
— langue dans laquelle on remplit son formulaire de redevance radio-télé.

Les chiffres ci-contre parlent d'eux-mêmes. Les habitants de Bruxelles sont francophones à plus de 90%.

Dernière en date des tentatives pour nier l'identité francophone de Bruxelles : la présenter comme une "ville multiculturelle". Quelle que soit la réalité sociologique de cette notion difficile à cerner (un regard 'ethniciste' va-t-il considérer l'adolescent né ici de parents immigrés, fana de rap, comme ne relevant pas de la culture française?), si «multiculturalisme» il y a à Bruxelles, cela ne signifie nullement babélisme : notre multiculturalisme est francophone. »

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« Sur base des chiffres de l'année 1999, le calcul est vite réalisé: 85% des décès étaient enregistrés en français pour 15% en néerlandais. En 1999 toujours, 89,8% des naissances étaient déclarées en français, contre 10,2% en néerlandais.
En ce qui concerne les mariages, les francophones battaient tous les records avec 94,8% contre 5,2% aux néerlandais. En tenant compte de ces données, nous atteignons une moyenne de 89 % de francophones contre 11 % de néerlandophones (flamands). »

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« Le carcan bruxellois existe dans les faits depuis 50 ans. C'est en effet en 1954 que, pour la dernière fois, trois communes flamandes vinrent s'unir à Bruxelles : Ganshoren, Berchem-Ste-Agathe et Evere. Non sans mal.
Le traditionnel recensement décennal de la population, qui, à l'initiative d'Adolphe Quételet, l'inventeur de la statistique moderne, était organisé depuis 1846, n'avait pu avoir lieu en 1940 à cause de la guerre. Il fut effectué en 1947, mais les résultats pour la région de Bruxelles étant tellement positifs pour les francophones, que la majorité flamande réussit à retarder la publication des résultats jusqu'en 1954 !
Bruxelles continuait logiquement à se franciser. En outre, la périphérie flamande, de plus en plus urbanisée, subissait le même phénomène.

Les Flamands décidèrent alors de construire à leur manière un mur de Berlin autour de la capitale. Invisible mais terriblement efficace. En application des lois de 1932, les trois communes citées plus haut, intégrèrent Bruxelles en 1954, mais les Flamands, au mépris des libertés individuelles, décidèrent de supprimer de nouvelles extensions éventuelles du régime bilingue pour des communes flamandes. Ils passèrent à l'acte six ans plus tard.

Le recensement suivant, qui devait avoir lieu en 1960, fut boycotté par 300 bourgmestres flamands. Ils exigèrent la suppression du volet linguistique qui disparut dans la loi en 1961, consacrant ainsi le droit du territoire au mépris du droit des gens.

Depuis, la délimitation des territoires unilingues et bilingues n'est plus modifiée démocratiquement par le recensement des populations.

La loi impose une véritable frontière linguistique et Bruxelles est limitée à 19 communes, en dépit d'une réalité socio-économique bien plus large. C'est ce qu'on appelle le carcan. Gordel (ceinture) en flamand, d'où les «promenades» du même nom, qui sont organisées par les milieux flamands, chaque année autour de Bruxelles, et qui épousent les contours de la Région de Bruxelles-Capitale. »
Guest   Wed Nov 30, 2005 9:07 pm GMT
>=If you claim that Montreal is French you're an idiot. >=

Then you are an idiot too for claiming that Netherlands in not a´province of Spain.
Geeeee you are neither Canadian or Québecois so you cannot know.
Sander   Wed Nov 30, 2005 9:13 pm GMT
=>Then you are an idiot too for claiming that Netherlands in not a´province of Spain<=

Yes, of course you're right.And Spain is a muslim province.

morron.
Sander   Wed Nov 30, 2005 9:14 pm GMT
=>"French" as in "French-speaking" and as in "culturaly different from English-speaking Canada". Get it? <=

Yes I get it now, hint for you: Learn to speak.
Sander   Wed Nov 30, 2005 9:15 pm GMT
morron = moron
Tiffany   Thu Dec 01, 2005 4:30 am GMT
Greg:

"But on the contrary Tiffany, the anglophone majority enjoys special rights in Quebec. They are protected and heeded in « Charte de la langue française » in law no. 101. Examples:
- all the Québécois laws are written in French, the only official language, but also in English (protected language);
- the anglophones can speak in English in Québécois courts; (the reverse is true as a British-Colombia?)
- judgements are given in French but also, if necessary, in English on request."

I do not know about BC, Greg, but certainly in Ontario, you may address the court in French. Laws in Ontario are available in both English and French as well. In fact, anything published by the government in in both English and French. This includes messages over the loud speaker on the subway, they are both in English and French. Even the public trash cans in Ontario are in both languages if something is written on them.

These rights are not as special or exclusive as you think. Francophones enjoy the same treatment in Ontario as the treatment you've listed above.
greg   Thu Dec 01, 2005 10:48 am GMT
Tiffany : « But on the contrary Tiffany, the anglophone ***majority*** (...) ».

Mdr !

:)

Sacré lapsus !

;)
Tiffany   Fri Dec 02, 2005 3:48 am GMT
Whoops, I meant minority...
Guest   Fri Dec 02, 2005 5:36 am GMT
Quebec...go and get fecked
Iberville   Fri Dec 02, 2005 11:49 pm GMT
Le Labrador fait partie intégral de la province de Terreneuve et Labrador. Elle ne deviendrait jamais une colonie québécoise. Rappelons-nous que ce n'est qu'en 1949 que le Labrador est devenu territoire canadien. Un Canada uni et fort vaut mieux qu'un siège à l'ONU entre le Qatar et le Ruanda pour le Québec.

La réalité est que depuis le gouvernement Lévesque, le ministère de l'éducation au Québec a manipulé, sinon faussé, l'histoire canadienne, afin de rendre sa population plus ouverte à la séparation et plus ignorante de l'histoire commune de tous les Canadiens. Il en résulte que bon nombre de Québécois ne savent plus de quoi ils veulent se séparer. Le démantèlement du Canada n'entraînerait pas que des retombées positives. Les Québécois se doivent de bien connaître le Canada avant de prendre une décision sur la soi-disante "souverainté" afin de bien comprendre les conséquences d'un tel geste.

Quant aux communautés francophones hors-Québec, c'est certain que la sépération du Québec entraînerait de lourdes retombées pour ces communautés qui en seront grandement affaiblies. Par conséquent, le nombre de francophones en Amérique du Nord diminuerait. Lévesque avait tort de parler de "cadvres chauds" ou de "dead ducks", mais le Québec pourrait assurer la mort de ces communautés si jamais par malheur il décide de se séparer du Canada et engendrer un mépris profond pour le français dans le reste du pays.
Iberville   Sat Dec 03, 2005 12:14 am GMT
greg Wed Nov 30, 2005 7:37 am GMT
Paul : je te garantis qu'en France on ne prend pas le Québec pour une province française. Nous sommes conscients que l'océan atlantique sépare l'Amérique du Nord de l'Europe. Le Québec est un pays très différent de la France et il n'a pas besoin d'elle pour vivre sa vie et gagner son indépendance.


Le Québec n'est certainement pas une province ou département de la France. C'est une des plus belles provinces du Canada. Le Canada n'a pas besoin de la France pour vivre, c'est vrai, mais il est important que les pays francophones les plus importants s'entendent bien.
Malheureusement, la France a souvent vu le Québec comme un endroit où elle peut exercer son influence coloniale. De Gaulle a bien traité les Québécois comme des colons français lors de sa visite, mais les médias séparatistes voulaient tellement un peu de reconnaisance de la France qu'ils ont laissé passer sous silence son paternalisme condescendant.

La vie est bonne au Québec. La suppression de l'identité canadienne sous le sol québécois n'améliorait guère la vie du Québécois moyen. Certes, certains politiciens et hommes d'affaires pourraient en profiter, mais on risque de jeter le bébé dans l'eau du bain.
greg   Sat Dec 03, 2005 12:26 am GMT
Iberville : le Labrador fait partie intégrante du Québec. Après l'indépendance du Québec, la prochaine étape c'est la réintégration du Labrador dans la Belle Province.

L'indépendance n'est pas seulement une question de PIB/hab. C'est aussi une volonté politique et un sentiment profond. Le Québec (Labrador compris) possède les deux.

La France n'a jamais considéré le Québec comme une colonie mais plutôt comme un ***PAYS*** ami.

Vive le Québec (Labrador compris) ***LIBRE*** et ***INDÉPENDANT*** !

Vivement le prochain ***RÉFÉRENDUM*** !
french colon   Sat Dec 03, 2005 12:23 pm GMT
La France seule décide du destin de ses colonies; le Quebec compris!
Sander   Sat Dec 03, 2005 1:10 pm GMT
french colon,

=>La France seule décide du destin de ses colonies; le Quebec compris! <=

For all you people who didn't understand this, it said:

" France alone decides about the destiny of it's colonies; Quebec understands this."

Funny ... but also very said.Funny because this is a person still living in the 19th century, with the French doctrine of superiority still fermly in his or her head.Sad because (s)he thinks that France has a kind of 'right' on Quebec (I'll leave out the native canadian story for this would be a waste of time on a person like you).

Well, not really, during the Seven Years' War and the peace that followed it France was given the choice of keeping either New France (in which Quebec lies now) or its Caribbean island colony Guadeloupe, and chose the latter to retain one of its sources of sugar.

Do you read this 'french colon'? France 'decided' over it's colony 242 years ago.

This cast an interesting light over the history of East Canada .... and especially Quebec.But I suppose the majority of posters on this thread don't like to talk about *FRANCE'S BETRAYAL* now do they?